La relación de Marchena con Francia a través de los siglos.
Luis Cristóbal Ponce de León, II Duque de Arcos y señor de Marchena (1528–1573), fue una figura clave en la política internacional de la Monarquía Hispánica en el siglo XVI. Su papel como embajador en Francia y defensor de los intereses españoles en Flandes es una muestra de la influencia que desde Marchena se proyectó hacia Europa.
Embajador en Francia y protagonista diplomático
Luis Cristóbal fue embajador en la corte del rey Carlos IX de Francia y participó activamente en las negociaciones de paz entre España y Francia, incluyendo su presencia en la firma de la Paz de Cateau-Cambrésis (1559), que puso fin a décadas de conflicto entre ambas potencias. Durante su estancia, Carlos IX le regaló un anillo de diamantes valorado en 8.000 ducados y una silla de montar de plata, muestra del respeto y aprecio del monarca francés hacia él.
Además, llevó a cabo misiones logísticas fundamentales, como transportar una escuadra cargada de dinero y tropas hacia Flandes, donde acompañó a Felipe II y costeó parte de la estancia de la corte española en aquellas tierras.

Colaboración con los Piratas de Dunkerque
Aunque no se menciona de forma explícita en los documentos disponibles que Luis Cristóbal Ponce de León utilizara directamente a los piratas de Dunkerque (corsarios flamencos al servicio de España durante la guerra contra los Países Bajos), su papel como General de la Armada de Flandes lo sitúa en el epicentro de esta estrategia.
Durante las guerras de Flandes, el señor de Marchena y la Monarquía Hispánica empleó a los temibles corsarios de Dunkerque, quienes, con patente de corso, atacaban a la flota y ciudades de los rebeldes protestantes de los Países Bajos, debilitando el comercio marítimo de los enemigos de España. Estos corsarios eran considerados un brazo informal pero vital del ejército hispánico, y su coordinación con los generales del rey en Flandes fue esencial para sostener la causa católica y monárquica en el norte de Europa.

La huella de la ocupación napoleónica
Uno de los momentos más intensos en la relación entre Marchena y Francia fue la ocupación francesa durante la Guerra de la Independencia (1808-1814). En 1810, el ejército napoleónico tomó la villa, lo que supuso una reorganización de la administración local. Curiosamente, las autoridades eclesiásticas, como el vicario don Joseph Guerrero de Ahumada, mantuvieron una relación cordial con los franceses, promoviendo incluso la celebración de misas y festejos en honor a José Bonaparte, proclamado rey de España por su hermano Napoleón.
El gobierno municipal, en colaboración con los invasores, organizó iluminaciones públicas, funciones religiosas y actos de juramento de fidelidad a la Constitución impuesta por el régimen josefino. Sin embargo, esta aparente calma fuecondeada por una constante actividad guerrillera en el entorno rural, donde grupos patriotas acosaban al ejército francés con ataques rápidos y sabotajes.
Colaboración y afrancesados
El papel de los llamados «afrancesados» fue clave. José de la Concha, un notorio vecino de Marchena, colaboró con los franceses como administrador de las Rentas Reales en Carmona. Gracias a sus gestiones, se moderaron algunas exigencias alimenticias y logísticas impuestas por los franceses, lo que muestra una relación pragmática entre ciertos sectores locales y las autoridades napoleónicas.
Cultura y repercusiones artísticas
La ocupación trajo consigo también cierta apertura cultural. La imposición de modelos franceses de administración y control social influyó en la vida institucional local. La represión de los conventos masculinos y el saqueo de patrimonio dejaron una huella profunda, no solo material, sino también simbólica, pues aceleraron procesos como la desamortización que, años después, transformarían radicalmente la estructura de poder en Marchena.
El legado literario y de viajeros
Marchena también se convirtió en escala de ilustres personajes franceses y francófilos. El ministro de prensa de Napoleón, Pierre Lagarde, fue capturado en Marchena en 1812. Otros viajeros y escritores, como Washington Irving, pasaron por la localidad durante su camino hacia Granada, recogiendo impresiones que serían plasmadas en obras literarias con proyección internacional.
La relation de Marchena avec la France à travers les siècles
Luis Cristóbal Ponce de León, deuxième duc d’Arcos et seigneur de Marchena (1528–1573), fut une figure clé de la politique internationale de la Monarchie hispanique au XVIe siècle. Son rôle en tant qu’ambassadeur en France et défenseur des intérêts espagnols dans les Flandres témoigne de l’influence que Marchena a exercée sur l’Europe.
Ambassadeur en France et protagoniste diplomatique
Luis Cristóbal fut ambassadeur à la cour du roi Charles IX de France et participa activement aux négociations de paix entre l’Espagne et la France, notamment à la signature de la Paix du Cateau-Cambrésis (1559), qui mit fin à des décennies de conflits entre les deux puissances. Pendant son séjour, Charles IX lui offrit une bague en diamant d’une valeur de 8 000 ducats et une selle en argent, témoignage du respect et de l’estime du monarque français à son égard.
Il mena également des missions logistiques cruciales, comme le transport d’une escadre chargée d’argent et de troupes vers les Flandres, où il accompagna Philippe II et finança en partie le séjour de la cour espagnole dans ces terres.
Collaboration avec les pirates de Dunkerque
Bien que les documents disponibles ne précisent pas explicitement que Luis Cristóbal Ponce de León ait eu recours directement aux pirates de Dunkerque (corsaires flamands au service de l’Espagne pendant la guerre contre les Provinces-Unies), son rôle de général de l’Armée de Flandres le place au cœur de cette stratégie.
Durant les guerres de Flandres, le seigneur de Marchena et la Monarchie hispanique firent appel aux redoutables corsaires de Dunkerque, qui, munis de lettres de marque, attaquaient la flotte et les villes des rebelles protestants des Pays-Bas, affaiblissant le commerce maritime des ennemis de l’Espagne. Ces corsaires étaient considérés comme un bras armé informel mais vital de l’armée espagnole, et leur coordination avec les généraux du roi dans les Flandres fut essentielle pour soutenir la cause catholique et monarchique dans le nord de l’Europe.
L’empreinte de l’occupation napoléonienne
L’un des épisodes les plus marquants dans les relations entre Marchena et la France fut l’occupation française pendant la Guerre d’Indépendance (1808-1814). En 1810, l’armée napoléonienne occupa la ville, entraînant une réorganisation de l’administration locale. Fait curieux, les autorités ecclésiastiques, comme le vicaire Don Joseph Guerrero de Ahumada, entretinrent des relations cordiales avec les Français, allant jusqu’à promouvoir la célébration de messes et de festivités en l’honneur de Joseph Bonaparte, proclamé roi d’Espagne par son frère Napoléon.
Le gouvernement municipal, en collaboration avec les envahisseurs, organisa des illuminations publiques, des cérémonies religieuses et des actes de serment de fidélité à la Constitution imposée par le régime josephin. Cependant, ce calme apparent était troublé par une activité guerrillera constante dans les zones rurales, où des groupes patriotes harcelaient l’armée française par des attaques rapides et des sabotages.
Collaboration et « afrancesados »
Le rôle des « afrancesados » (partisans des Français) fut décisif. José de la Concha, un notable de Marchena, collabora avec les Français en tant qu’administrateur des Revenus Royaux à Carmona. Grâce à son intervention, certaines exigences alimentaires et logistiques imposées par les Français furent modérées, illustrant une relation pragmatique entre certains secteurs locaux et les autorités napoléoniennes.
Culture et répercussions artistiques
L’occupation entraîna également une certaine ouverture culturelle. L’imposition de modèles français d’administration et de contrôle social influença la vie institutionnelle locale. La répression des couvents masculins et le pillage du patrimoine laissèrent une empreinte profonde, non seulement matérielle mais aussi symbolique, en accélérant des processus tels que la désamortisation qui, quelques années plus tard, transformeraient radicalement la structure de pouvoir à Marchena.
L’héritage littéraire et les voyageurs
Marchena devint aussi une étape pour de célèbres personnages français et francophiles. Le ministre de la presse de Napoléon, Pierre Lagarde, fut capturé à Marchena en 1812. D’autres voyageurs et écrivains, tels que Washington Irving, passèrent par la localité lors de leur route vers Grenade, recueillant des impressions qui seraient ensuite immortalisées dans des œuvres littéraires de portée internationale.
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